Le 8 mars 2019 , sous le signe du climat ! Article "Aliment et développement"  de Mars 2019 - Mise à jour le 11/03/2019

«Les droits de l’homme, au reste sur quoi ? », peut-on se demander. La réponse est sans équivoque : « Les droits de l’homme » c’est sur la nature dans tous c(s)es états qui nuisent à l’homme. Cette nature-là, c’est l’environnement lorsqu’il devient inconfortable, inhospitalier et incommode pour la vie de l’homme.  Aussi, la question du climat, battant le pavé depuis quelques années, interpelle. L’homme est-il le seul responsable de l’évolution actuelle du climat ? Non , mais il y a sa part de responsabilité ! N’aurait-il pas une excuse ? Son ingéniosité, "lui serait-elle devenue coupable" ? n’était-elle pas d’abord pour répondre à ses besoins et assurer sa survie ?  Aussi, avait-il utilisé des éléments de son environnement pour se protéger des intempéries dont il n’était aucunement responsable et n’en avait pas la maîtrise absolue.  Au fil du temps, il s’en est servi pour son mieux vivre. Si de nos jours, certains états de la nature  sont modifiés temporairement ou définitivement (personne ne le sait assez), l’homme veillera ou cherchera toujours à rendre son environnement viable de toute manière. Pour sa propension à une vie meilleure, l’homme, par son ingéniosité, a toujours été un bon stratège pour veiller et corriger, au -delà de l’adaptation tacite, à ces états de la nature, que font aussi les animaux, les plantes et les micro-organismes. 

La perception de l’homme, de plus en plus aiguë, des modifications de son environnement lui indique la mise en œuvre des opérations de prospection, voire même de défiance (aux risques de catastrophes naturelles) et de prévention. Corriger, prévoir et prévenir nécessite de connaître le sujet perçu sur lequel l’on agit et l’on ne peut le connaître que par une prospection durable sinon perpétuelle.  

Dans ce combat de l’homme sur la nature dans tous ses états de nuisance, la part qu’y prennent les femmes et chaque femme est inestimable. La femme, hier comme aujourd'hui, a toujours été du premier cri pour « Les droits de l’homme» sur la nature dans tous c(s)es états. Et ce n’est pas du cassandre, c’est de l’attention due, sans doute, à sa vocation de maternité, mater vocare (pas de oh!  c'est du franquephone). Le monde n’a-t-il pas l’habitude de lui reconnaître cette sensibilité ? Quoi que peu représentée en nombre et en qualité dans certains aspects de ce combat, il n’en est pas moins vrai que tout a été fait et tout se fait avec elle et la question du climat n’est pas en reste. Tout récemment, une adolescente n’a-t-elle pas soulever à travers le monde ses camarades d’âge pour constater et prendre conscience de l’environnement dans lequel ils évoluent [1]? Par ailleurs, une enseignante en grève, pour attirer l’attention de ses élèves sur cette question du climat ne joue –t-elle pas son poste [2] ?  Ce n’est pas de l’école buissonnière, c’est la question du climat qui fait classe. 


L’homme peut corriger à son avantage le déséquilibre qu’il a causé entre lui et l’environnement, il peut même prévenir des modifications de l’environnement par celui-ci. Mais saurait-il assez le faire sans une continuité et une prospection (contrôlée bien entendu) de ses activités ? Alors, qu’il soit au travail et que l’on lui fasse confiance, cette confiance qui ne peut être acquise qu’avec le respect de la loi, lequel donne à la femme tous ses droits pour être au mieux et en mieux dans le combat pour « Les droits de l’homme» sur la nature dans tous c(s)es états de nuisance à la l’homme.

Aussi, « Les droits de l’homme » sur la nature, l’environnement nuisant, c’est avec les femmes et chaque femme. Le respect de la loi est le principal moteur de l’émancipation de l’homme face aux nuisances de la nature. Lorsqu’on regarde d’assez près la marche du monde moderne, on s’aperçoit, que les plus agissant pour l’environnement [3]  sont les pays du nord. Ils disposent non seulement de moyens pointus (scientifiques et technologiques) pour percer les modifications de l’environnement et agir au mieux, en mettant en œuvre les opérations appropriées de prospection, voire même de défiance aux risques des catastrophes naturelles (comme l’extraction de certains hydrocarbures), de prévention, de correction et /ou de protection. Par ailleurs, on se rend compte que c’est aussi là, dans les pays du nord, où la considération de la loi (le droit, le devoir et la justice) est le mieux suivi. L’école et l’éducation en sont responsables en développant la conscience de soi par rapport à la nature.  Pour porter et véhiculer cette conscience de soi, parce que « ne moi sans toi, ne toi sans moi », les femmes sont partout à toutes les postes et c’est le résultat de la libération de la femme de contraintes l’empêchant de s’exprimer pleinement. Avec le respect de la loi par tous en tout, la libération de la femme n’est pas un combat sans fin. Acteure, aux côtés de l’homme acteur, du combat pour « Les droits de l’homme » sur la nature, de toutes les forces dont elle dispose, elle l’est.

Ne l’oublions pas, «Les droits de l’homme » sur la nature, c’est aussi «Les droits de l’homme » sur sa propre Nature (ce qui le fait homme). Elle aussi peut avoir c(s)es états de nuisance la rendant inconfortable à la vie de l’homme lorsqu’elle lui fait perdre son humanité. Il n’est pas faux de dire que le combat de l’homme sur les états de nuisance de sa Nature engage aussi son combat, évoqué précédemment, sur la nature dans tous c(s)es états de nuisance à l’homme, qu’ils soient ou non causés par l’action de l’homme. Ce combat exige le respect de la loi voire même son assimilation.

Le 8 mars, une date pour commémorer les combats de la femme  pour « acteure libre et consciente » de son devoir aux côtés de l’homme acteur, mais aussi une conscientisation du respect de la loi, le moyen humain incontournable des « droits de l’homme » sur la nature dans c(s)es états de nuisance à l’homme.

Le 8 mars, sous le signe du climat, évoquant « Les droits de l’homme » sur la nature n’est pas sans réserve sur la question à savoir si c’est l’écologie qui est pour l’homme ou si c’est l’homme qui est pour l’écologie [4] ?  Au reste, pour beaucoup d’entre nous, la vision du monde de demain n’est-elle pas taraudée par cette question ?

Le 8 mars, c’est aussi l’occasion de rappeler les combats depuis toujours de l’homme pour la femme. Si de nos jours, le progrès scientifique et technologique donne à la femme dans la nature hostile des forces de défense égales à celles de l’homme, n’oublions pas que l’homme a été sa seule force pendant longtemps, du temps des Lapithes [5] à ce jour, lorsque la loi n’est pas respectée. N'a-t-elle pas  aussi des devoirs dont la reconnaissance (qui n'est pas la soumission) pour la part d'homme qu'il a dans sa vie ? 


Quelques références bibliographiques (voir plus dans l'article, à venir, un mois d'actualité de février 2019)
[1]    La jeune militante du climat Greta Thunberg appelle l’Union Européenne à doubler ses ambitions www.ouest-france.fr - 25/02/2019
[2]  Normandie. Une enseignante se met en grève pour « sauver la planète » www.ouest-france.fr - 25/02/2019
[3]  Les Européens, champions de l’environnement ? Ça dépend… www.ouest-france.fr - 02/03/2019
[4]   Ce lac pourrait obtenir des droits similaires à ceux d’une personne www.ouest-france.fr  - 19/02/2019
[5] Confère les Bas-relief, sculptures de Michel Ange, illustrant la bataille des Centaures contre les Lapithes (une de ces sculptures constitue l'arrière plan de la figure de cet article)