Le ciel ! Article aliment et développement - Novembre 2017
Le ciel ! le regardons-nous souvent ? Bien sûr que oui ! Pour nos occupations : la production, le marché et la transformation de l'aliment. Pour nos préoccupations, nos loisirs et notre santé peuvent dépendre du temps qu'il fait ! Nous le regardons aussi pour le loisir de nos yeux, pour le plaisir qu'il offre à nos yeux, qu'il nous offre. En effet, regarder ou observer, peut être une activité plaisante et récréative, voire même, créative ou ré-sourçant.
Le ciel est bleu ou couvert (nuageux ou poussiéreux) ou encore pluvieux, en toutes saisons. Quel qu'il soit, il porte toujours un coin extra-ordinaire, qui, attire l'attention. Il suffit de lever les yeux et de regarder. C'est un bleu qu'on ne voit pas souvent ou une forme de nuage ou encore les nuages aux multiples figures en scène, se chevauchant ou circulant à la queue leu-leu, alternant quelque plage de ciel bleu. Ces nuages ont chacun un nom. Les photos A&D montrent des images de quelque caractéristique de chacun de ces nuages.
Le cirrus
Nuages formés à 6000 m d'altitude, isolés, blancs duveteux et disposés en bandes
L'altrostratus
Voiles gris ou bleutés à 3000-4000 m d'altitude
L'altocumulus
Ce sont de denses boules cotonneuses ou de la fumée. Formation de couronne ou d’anneau coloré lorsque le soleil ou la lune brille à travers. L'altocumulus se forme 2000-6000 m d'altitude.
Stratus
Les nuages stratus sont constitués de bandes de brouillard, plates couvertures entre lesquelles apparaît un ciel bleu et clair. Ces nuages se forment à 600 m d'altitude.
Stratocumulus
Le nuages stratocumulus se forment à basse altitude. Ce sont de larges rouleaux, aspect moelleux gris peu épais recouvrent tout le ciel. Toutefois un ciel bleu apparaît entre les trous.
Nimbostratus
Épais, bas, sombres, sans forme. Ces nuages sont chargés de pluie.
Le nimbus
Les Nimbus, nuages de basse altitude gris, sombres, ils sont chargés de pluie ou de neige
Le cumulus
Les nuages cumulus sont à basse altitude. Ils sont sombres et ont un aspect lourd comme des montagnes. Ils comportent un voile de glace sur le dessus (faux cirrus). Ils donnent de très fortes averses et des orages.
Le cumulonimbus
Les Cumulonimbus sont à basse altitude, ils sont denses et au contour bien délimité. La région supérieure bourgeonnante ressemble souvent à un chou‑fleur. Ils donnent des orages.
La météo liée à ces nuages ne serait-elle pas la première des sciences d'observation de l'homme de tous les temps et de tous les âges ?
La nature entière réagit à la météo. Chaque type de nuages à basse altitude est ressenti de toute manière, comme un prélude à quelque préoccupation, par le vivant. Il faut voir certains documentaires de l'arrivée des pluies dans les grands parcs safari de la savane pour s'en rendre compte. Les réactions sont diverses et caractéristiques de groupes, de genres ou d'espèces d'animaux, d'oiseaux, de plantes, d'insectes et même de la faune aquatique (l'hippopotame, le crocodile et le caïman).
Tous les nuages ne donnent pas des précipitations (pluies, neige ou grêle). La région sahélienne est quelquefois, en début d'hivernage (saison des cultures), le théâtre de ces cumulus de faux espoirs : au lieu des averses attendues, ce sont des rafales de vent de sable qui s'abattent sur les pousses des semis.
Il existe une centaine de
nuages différents. Une autre classification les divise en quatre familles
principales selon leur hauteur au-dessus du sol : nuages de l’étage supérieur,
nuages de l’étage moyen, nuages de l’étage inférieur et nuages à grand
développement vertical. Chacune des familles comprend plusieurs genres et
espèces.
Le ciel n'est pas que nuageux. Il est même sans nuages de nombreux jours, certaines saisons, où il étend du matin au soir sa palette du bleu (voir les photos du bas de la page).
Regarder le ciel, c'est aussi pour la beauté des aurores, les levers du soleil.
Les couchers du soleil sont tout aussi un régal des yeux.
L'arc-en-ciel, qui, malgré la beauté qu'il peut offrir aux yeux, est signe de pluies manquées, d'aridité lorsque l'eau est attendue, comme en zone sahélienne en période de semis ou de développement des cultures. Il n'est pas non plus signe de beau temps. Il est aussi l'objet de croyances populaires plus ou moins optimistes les unes que les autres. Pour d'aucuns, au pied de l'arc-en-ciel se trouve un trésor. Pour d'autres, l'arc a une extrémité départ et une extrémité arrivée. Un commencement et une fin. A l'extrémité terminale de l'arc, la terre serait stérile, l'herbe n'y pousserait plus. Quoi qu'il en soit on en sourit.
Quand même la science explique ces phénomènes (l'arc-en-ciel), il est aussi comblant de considérer la vue, par ces croyances populaires, de ces phénomènes, d'autant que les résultats confirment ou infirment. De plus, les résultats sont des acquis pour beaucoup et pour au moins longtemps. C'est aussi développer la recherche fondamentale, multiplier la recherche horizontale. Cela est possible et aisé grâce à l'outil méthodologique, instrumental et pédagogique forgé et développé par la recherche en général, qui, de plus en plus a tendance verticale.
La recherche fondamentale et horizontale, utilisant les outils de la recherche verticale ne saurait compromettre son ascension. Dans tous les cas, le développement, c'est le développement des connaissances : "plus haut le sommet de la pyramide et plus large sa base". Concernant l'arc-en-ciel il s'agirait de trouver le trésor et de refertiliser la terre rendue infertile.
La recherche fondamentale horizontale peut alimenter la recherche verticale. En considérant par exemple, la bibliographie pour un mémoire, se rend-on assez compte de la masse et de la qualité de l'information délaissée parce qu'elle n'est plus d'actualité pour le sujet traité (toujours plus pointu)?
La recherche fondamentale horizontale, c'est donner une actualité à l'information délaissée. Celle-ci peut bien dater de 1000 ans et davantage, c'est à dire ce qui peut être appelé aujourd'hui "les croyances populaires".
Les anneaux colorés (halo) formés autour du soleil ou de la lune dans certaines conditions atmosphériques ont aussi leurs cotés agréables qui emmènent à regarder le ciel.
Les nuits d'été ou celles d'hivernage au Sahel, particulièrement en juillet-août, où les étoiles semblent proches de la terre, le ciel est non seulement un régal des yeux, mais aussi une classe. Les saisons étaient enseignées par la position de tel ou tel autre groupe d'étoiles pour les travaux agricoles et pour l'orientation des voyageurs.
Lever les yeux au ciel, non pas pour ses couleurs, mais pour contempler cette immensité, qui, quelque fois dans la traversée des déserts du monde est l'expression d'espoir . comme le suggère la petite fille de l'articleL'eau et le désert, "À la source du Petit Prince "
"... Elle regarda avec intérêt l'illustration, releva la tête et me fixa longuement.
- Il y a aussi le ciel, même dans le désert ! laissa-t-elle tomber.
- Tu as raison ! au désert il y a le ciel, le soleil … "
"Regarder le ciel", c'est l'expression de la foi et de la culture de beaucoup d'entre nous.
Saint Augustin, la Cité
de Dieu. Enluminure représentant la cour céleste (Encyclopédie numérique - Encarta 2003 Microsoft
"Regarder le ciel" à travers l'art
La transfiguration du Christ - par Raphaël (1483-1520) l'un des maîtres toscans de la peinture du XVIè siècle
« Dans la peinture de Raphaël, la lumière, comme la couleur, ne lie pas la composition et il n'y a pas une véritable atmosphère, ni un paysage qui soit inséparable des figures » peut-on lire dans les diverses biographies le concernant.
Notes D'autres images A&D compléteront la caractérisation de ces aspects du ciel selon les disponibilités. Quelques références bibliographiques Spiess D. Chefs-d'oeuvre de la peinture, 1995, éd. EDITA, 336 p - Dictionnaire de la langue française - Hachette - Encyclopédie numérique - Encarta 2003 Microsoft - fr.wikipedia.org - Site Internet