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     Panorama urbain

        Panorama

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Observation au fil des mois (année 2016) d'un panorama urbain (végétation) 

Périmètre urbain  d’un hectare environ.  Les lettres a, b, c et d désignent l'emplacement des éléments suivis (fin mai 2016)   

Belle vue en toute vue et en toute saison ! 


Panorama en janvier et février 2016


a1 - Arbre nu sauf la branche donnant sur la voie publique. Quelques feuilles, jaunes et vertes semblent faire de la résistance au vent et au froid.    

 


 b1 - Ciel gris - Arbuste en floraison.


 

   c1 -  Ciel bleu cotonneux .

 

d1  -  Herbe en épiaison (sortie de panicules).


Note 1 - Les remarques portant sur les figures a1 et d1  semblent aller dans le sens de l'article paru dans Le Monde du 27 avril 2016 : "La terre verdit grâce aux émissions de CO2" www.lemonde.fr 



Panorama en février et mars 2016

a2  - Arbres totalement nus début mars,  quelques rares feuilles jaunies de la branche donnant sur la voie publique. 

 

b2 - Ciel bleu nuageux - arbuste en fleurs et feuillaison. 

 


 c2 - Cerisier en fleurs.

 


  
d2 - Talles, herbe en épis (panicules) et sous couche de trèfle.

Note 2 - Et si l'état luxuriant et gracieux de l'herbe de la figure d1 venait aussi de l'aptitude du trèfle (en sous couche) à enrichir le sol en matières azotées (nitrates) ... le trèfle, un engrais propre pour l'agriculture urbaine (hors-sol) ?



Panorama en mars et avril 2016

a3 - Il n'y a plus de feuilles, sur aucune des branches, mais que de chatons et de minuscules bourgeons.

 


b3 - Ciel bleu nuageux - arbuste en feuillaison.

 


c3 Cerisier en feuillaison. 

 

 


d3 - L'herbe  des figures d1 et d2  sèche. Couche de trèfle dominante.

Note 3 - En a3, on s'attendrait  de la branche donnant sur la voie publique quelques feuilles précoces, chatons et bourgeons plus fournis. 



Panorama en avril et mai 2016

a4 - à la mi-avril, chatons, bourgeons  et feuilles en proportion presque  égale.

 


b4 - à la mi-avril, arbuste couvert entièrement de feuilles  d'un vert tendre, contraste avec le reste du panorama toujours hivernal.
 

 

   c4 - à la mi-mai, cerisiers entièrement couvert de feuilles couleur cerise.

 


 d4  - à la mi-mai, paille de l'herbe en d1 et d2, trèfle en fleurs ou jauni, apparition d'autres herbes dont certaines sont en épiaison.

Note 4- Les figures d1, d2 , d3 et d4 évoquent la présence une micro-végétation étagée en hiver et une occupation successive des espèces d'herbes du parterre au printemps !



Panorama en mai et juin 2016



a5 - Fin mai début juin, des feuilles, mais aussi beaucoup de chatons.

 


 
b5 - Fin mai début juin, C'était l'arbre de l'hiver,

 


 
c5 - Fin mai début juin Cerisier sous la pluie. Quelques fruits aux couleurs des feuilles.

 


d5 -  La couche de trèfle a disparu. Une plage de terreau se forme. Il est le produit dans un sol humide du mélange des feuilles, des tigettes du trèfle et de la paille de la graminée de la figure (d1). Cette graminée et ce trèfle seraient - ils liés ?

Note 5- On dit que la nature a horreur du vide,  la figure d5 ne semble pas vouloir démentir. Un épi se penche sur la plage de terreau et une légumineuse, comme sortie de nulle part, y rampe.  



Panorama en juin et juillet 2016



a6 - Fin juin début juillet  des feuilles, peu de chatons. 

 


b6 - Fin juin, le bel arbuste de l'hiver,  entouré d'acacias en fleurs, est aussi celui de ce début d'été, ils forment un ensemble harmonieux. 

 

c6 - Fin juin début juillet, cerisier dans son environnement d'été.

 


d6 -  L'herbe jaunie, les épis mûrissent, certains perdent leurs épillets. La plage de terreau élargie est bordée de talles de graminées vivaces.  

Note 6 - En a6 la ramure donnant sur la voie publique semble plus allongée, attrait (élongation due à  quelconque tropisme) ou hasard d'élagage? En c6, c'est le jaunissement des aiguilles de la cime d'un des pins qui retient l'attention. En d6 on note l'apparition de quelque cucurbitacée à feuilles minuscules.



Panorama en juillet et août 2016


a7 - Fin juillet début août  des feuilles, peu de chatons.

 


b7 - Fin juillet, l'arbre de l'hiver, dans son environnement d'été.  

 


c7 - Fin juillet début août, cerisier dans son environnement d'été.

 


d7 - D
e nombreux talles de graminées vivaces et de cucurbitacées.   

Note 7 - En a7, b7 et c7, on note le miroitement des feuilles des arbres et en d7 l'apparition en talle de nouveaux plants de cucurbitacées.


Panorama en août et septembre 2016


a8 - Fin août, début septembre.  

 


b8 - Fin août, début septembre, l'arbre de l'hiver, pour le plaisir des yeux qu'il offrait, perd ses feuilles.  

 


c8 - Fin août début septembre, cerisier dans son environnement d'été, perd ses feuilles qui gardent leur couleur.

 


d8 - L'aire est nettoyée,  quelques  talles de graminées vivaces et plants de cucurbitacées subsistent, Le  sol  est brûlé par le soleil.

Note 8 - Panorama sous un soleil de plomb. En a8 on note : l'absence d'une des branches donnant sur la voie publique et un déséquilibre de l'arbre (plus chargé et touffu à gauche près du sol et plus aéré et élongé à droite du côté de la voie publique).  Ce déséquilibre qui n'enlève en rien l'hypothèse d'un tropisme au CO2 de l'atmosphère urbain. Cette idée peut être vérifiée, de toute façon, en laboratoire. En d8, un mois après le nettoyage de l'aire, à la mi-septembre les plants de cucurbitacées semblent se multiplier en nombre et en touffes, pas de plant rampant comme en d6, simple observation.


Panorama en septembre et octobre 2016


a9 - Fin septembre -début octobre.
  

 


b9 - l'arbre de l'hiver, pour le plaisir des yeux qu'il offrait, perd ses feuilles.
  

 


c9 - Fin septembre début octobre, cerisier dénudé

 


d9 - Le parterre aux premières pluies d'automne reverdit


Note 9  - En a9, le feuillage est moins dense et plus pâle qu'en a8. Toutefois, on remarque que les feuilles de la partie gauche de l'arbre sont plus pâles que celles de la partie donnant sur la voie publique

 .  


Panorama en octobre et novembre 2016


a10 - Fin octobre-début novembre. La partie  de l'arbre donnant sur la voie semble plus verte.
  

 


b10 - l'arbre de l'hiver, fondu dans le panorama des acacias aux feuilles jaunies

 


c10 - Fin octobre début novembre, cerisier dénudé

 


d10 - Le parterre reverdi, l'herbe est de retour (talles et limbes de graminées, trèfles...) 


Note 10 -  En a10, le feuillage est  plus pâle et les feuilles encore plus rares qu'en a9. La figure a10 retient l'attention en ce qui concerne la partie de l'arbre donnant sur la voie publique, elle semble plus verte que le reste du feuillage.


Panorama à la mi - novembre  2016


a10 (bis) - mi novembre. Deux semaines après la prise de la photo précédente. La partie de l'arbre donnant sur la voie publique semble toujours plus verte.
  

 


b 10 bis - mi novembre l'arbre de l'hiver, fondu dans le panorama des acacias dénudés.

 


c10  bis- mi novembre, cerisier dénudé de toutes ses feuilles

 


d10 bis- Le parterre reverdi, l'herbe est de retour (talles et limbes de graminées , trèfles...) 

Note 10 bis - En a10 (bis), le feuillage est plus clairsemé et jaune qu'en a10. La partie de l'arbre donnant sur la voie publique semble relativement plus verte et plus chargée en feuilles  que le reste. 



Panorama en  novembre et décembre 2016



a11 troisième semaine de  novembre. La partie de l'arbre donnant sur la voie publique semble toujours plus verte.
  

 



b 11(3) - 
 l'arbre de l'hiver, fondu dans le panorama des acacias entièrement dénudés de leur feuillage.

 


c11  - 
 cerisier dénudé de toutes ses feuilles

 


d11 -
 Le parterre reverdi, l'herbe est de retour et croit (talles et limbes de graminées , trèfles...)


Notes 11 : Les feuilles des arbres sont de plus en plus jaunes et rares. La figure a(2)  retient l'attention en ce qui concerne la branche donnant sur la voie publique, elle est plus verte et plus chargée en feuilles. Existerait-il un tropisme, comme laissent supposer les notes 1,6,8,10 et 10 bis? Les images prises régulièrement en décembre 2016 appuieront peut-être cette question... 



Panorama en décembre 2016 et janvier 2017


a12 - fin décembre, seule la partie de l'arbre donnant sur la voie publique porte encore quelques feuilles 


b12 - l'arbre de l'hiver aux bourgeons naissant se distingue du milieu. 


c12 - rien à signaler du côté du cerisier, ciel bleu cotonneux 


d12 - quatrième semaine de décembre
Les talles et trèfles  recouverts de limbes et de l'herbe à feuilles de fougère.




Panorama en diverses saisons

Périmètre urbain - Panorama au printemps (mi-mai) 

 

Périmètre urbain - Panorama en été (mi-août)

La couleur de l'herbe desséchée et le vert dur des arbres contrastent avec celles de fin mai. C'est aussi beau ! 

 

 

 

Périmètre urbain - Panorama en automne (mi-novembre)

L'herbe fraîche, les couleurs feu des arbres, quelques couronnes de dentelle de ramure et le temps qu'il fait, c'est l'automne ! 

 

Périmètre urbain - panorama d'un jour d'hiver (31/12/2016) 


Observation au fil des mois  de la végétation d'un panorama urbain - Bilan - Article aliment-et-developpement.com - Janvier 2017 

Que retenir, au bout d’une année, de l’observation de ce panorama urbain ? le plaisir des yeux qu’offre les prises de vue ? certainement, et ce n’est pas tout ! Au départ, cette observation n’avait rien de formel ou d’intentionnel, c’était juste pour le  plaisir de s’arrêter, de regarder et de contempler la nature. L’admiration a vite cédé à la curiosité, parce qu’on a envie de savoir davantage sur ce qui a attiré et retenu l’attention, ce que c’est au juste, quelle sera  l'évolution du phénomène considéré, ce que ça donnera   et ainsi de suite... Puis,  une observation plus conséquente s’est graduellement installée avec prises de vues et notes plus régulières, quoique sans préparation, sans  mise en place d’une méthodologie, celle-ci viendra après. Une opération de découverte, en quelque sorte, est conduite avec calepin, petit crayon et appareil photo en main, révélant la richesse du parterre et le profil des arbres, mettant ainsi en relief des aspects de l’actualité sur le climat.

En passant près du parterre, difficile de s’imaginer une si grande diversité d’herbes. Il faut s’y pencher pour s’en rendre compte.

Les graminées constituent la catégorie la plus abondante de l’herbe.  Elles se distinguent par de nombreux caractères en toutes saisons. En automne, ce sont les tiges et les feuilles qui les différencient ;  en hiver, c’est la précocité de l’épiaison de certaines variétés qui retient l’attention ;  au printemps et en début d’été, les épis en maturité nomment les variétés : l’avoine, la folle avoine, l’ivraie…

 

En été, les cucurbitacées à feuilles minuscules et aux talles vivaces constituent le vert du parterre au milieu de la paille des graminées. Elles persistent tout l'été,  disparaissent par endroit sous le vert des graminées et réapparaissent au printemps.  

Le trèfle est la légumineuse occupant le parterre  dès les premières pluies d’automne. Elle disparaît vers la fin de l’automne sous le couvert des feuilles et tiges des graminées. On le retrouve par la suite, au printemps, lorsque sèchent les graminées à épiaison précoce (Figure d1). Le couvert de trèfle à son tour sèche et disparaît aux premiers jours de l’été (Figure d5). Toutefois, une variété rampante ou grimpante persiste le long de la paille de certaines graminées comme la folle avoine.

Au printemps et en début d’été, le parterre, aux allures de broussailles, est un magnifique bouquet de fleurs. Le mélange des fleurs de liseron, de pissenlit, de colza, les épis verdâtres des graminées et leur paille jaunissant et le vert des feuilles des plantes grimpantes offre une vue unique du panorama.

La richesse du parterre est faite également d'associations entre espèces ou variétés d’herbes et des tendances qui évoquent le tropisme (réaction par laquelle un organisme vivant s'oriente par rapport à une source stimulante). À ce sujet, l'observation d

des arbres  de ce panorama, le port des érables aux abords de la voie publique, laisse supposer un tropisme «végétation et voie publique ». Ce tropisme peut être lié aux gaz d’échappement des véhicules circulant ou stationnant en ce lieu. Un article lui est consacré.

Ces résultats peuvent contribuer à la mise en place de méthodologies pour une étude, l’observation et les analyses de laboratoire, de la biodiversité et du tropisme dans un panorama urbain.