ANTIBIOTIQUE FEED'BACK - Article aliment-et-developpement.com - 19 juillet  2022 

Avant-propos

La question du traitement de la Covid-19, tant discutée et disputée, donne à reconsidérer les molécules antibiotiques et autres, soignantes ou préventives d'autres maladies, délaissées depuis un certain temps plus ou moins lointain. Résultats de la recherche basique de médicaments dont les antibiotiques, d’il y a  plusieurs décennies, certaines de ces molécules, pour leur effet corona-virucide in vitro du moins, ont été préconisées dans la lutte contre la Covid-19. Quoi qu’il en soit, de l’efficacité de ces molécules pour ce traitement, une voie est ouverte pour reconsidérer toute  molécule de la recherche de base du médicament dites « vieille molécule » dont des antibiotiques. Cela non seulement dans le traitement ou la prévention des maladies auxquelles elles étaient destinées, mais aussi pour d’autres maladies, connues ou nouvelles. D’où ce projet de réflexion, «Feed’back» sur des vieilles molécules d’antibiotiques. Aussi, la réflexion, «L’Antibiotique - feed’back » n’est pas une conception ex-nihilo. Par le terme feed, de nourrir ou alimenter par ajout de matière ou de matériel ou encore de méthodes à un système déjà vu et rangé, dont les «vieilles molécules», «L’Antibiotique - feed’back» n’est ni une expression ni une réflexion ni encore une action stéréotypée.  «L’Antibiotique - feed’back»  est dynamique. En effet,  tout ajout au système de base, est un « Antibiotique – feed’back » par la conception, la fabrication de la molécule et son effet  thérapeutique.

«L’Antibiotique - feed’back» n’est pas l’ idée d’un retour, tout de go, à l’utilisation des « vieilles molécules » antibiotiques. Il est d’abord une étude de nouveau et à nouveau de la recherche de base de ces molécules et s’en suivent réflexions, conceptions, fabrication et utilisation.

Enfin, l’objectif de la réflexion «l’Antibiotique - feed’back» est dans la définition même du terme feed’back [1] . «l’Antibiotique - feed’back»  repose sur la recherche horizontale, c’est à dire la recherche au sein du système de base même ayant produit la molécule et l’intérêt qu’elle a présenté avant d'être abandonnée.

La recherche de solutions à la crise de la Covid-19 est lieu de dire, avec humilité, de la recherche horizontale et de la recherche verticale, la requête de la cananéenne : […]Oui Seigneur, […] mais les petits chiens sous la  table mangent les miettes des enfants [2]. Quoique en science on ne le pense pas, mais en science on peut le dire pour la subtilité et l’élégance prolifiques des propos, afin de considérer avec humilité tout ce qui est du ressort de la science [3] et peut contribuer à son essor. 

Ainsi pour dire deux choses à la fois : d’un, le moindre morceau de la panoplie de la communication et de la didactique scientifique, de l’information cumulée des décennies, est peut-être bien l’essentiel de la solution recherchée du moment; de deux, construire ou conduire un projet de réflexion ou de la recherche scientifiques [5], se font avec toute la personnalité de l’acteur dont les "relativités culturelles" lorsque elles s’y présentent. Ces biens communs, sont aussi des ressources dans la conception et la construction du mobile et des outils d’un projet. 

Aussi, rien ne doit empêcher l’observation permanente à mener sur les résultats de base délaissés pour de la recherche verticale.

Cette observation permanente des molécules de base délaissées est l’affaire de tous : de l’homme de science au profane aimant la science. Chacun peut y apporter sa contribution libre et constructive. Cet intérêt pour la science, de l’intérêt commun de l’humanité, est un pas de plus et en avant pour la science, pour son objectif suprême : lumière de tous avec tous et en tout. N’est-ce pas de l’intérêt que naît le désir de s’instruire ou d’apprendre ? Et avec cela, celui de rechercher le savoir et acquérir la connaissance, celle de soi et de son environnement, voire davantage ?

Bien entendu, la recherche verticale doit toujours se faire pour atteindre ses objectifs au service de l’homme « plus haute, au plus haut, plus pointue, au plus pointu » c’est-à-dire être dans le dépassement du connu. Ses produits sont aussi plus de moyens pour reconsidérer des résultats de base, leur exploitation par la recherche horizontale.

L’essor de la recherche horizontale contribuera à son tour à enrichir la recherche verticale, l’alimentant de cas spécifiques, de nouveaux sujets d’orientation ou d’ouvertures nouvelles. Ainsi, naturellement, un résultat de base, datant de plusieurs décennies, délaissé et redevenu d’utilité par le biais de la recherche horizontale, empruntera la voie de la recherche verticale pour plus d’informations et d’exploitations, lesquelles reviendront à la recherche horizontale de quelque manière. Tout comme le cycle de l’eau, peut-on dire. 

Ainsi, ne pourrait-on pas parler du feed’back scientifique sans ambages ? Il serait à la fois de la recherche rétrospective qui est l’exploitation et la revalorisation des résultats et données antérieurs et de la recherche rétroactive pour ce qui est de l’utilisation des outils qu’apporterait la recherche verticale présente ou récente. Enfin, le feed’back sur des vieilles molécules ne rejoindrait-il pas la grande question actuelle du climat et de l’environnement, dans sa réponse liée à la biodiversité ?

Et ne l'oublions pas, comme tout projet de réflexion ou de production scientifique, l' "Antibiotique feed'back"se dit avec des fleurs,  mais des roses ! 

À suivre