ANTIBIOTIQUE FEED'BACKArticle aliment-et-developpement.com   du 22/09/2022 et mis à jour le 12/10/2022

II. L’ «Antibiotique – feed’back»  et l’historique de la biologie (suite) 

5. Apport des conquêtes, des explorations, des missions, de la colonisation, de la coopération et de «l’assimilation scientifique» à la biologie.

Conquêtes, explorations, missions, colonisations et coopérations indiquent un déplacement, aller d’un lieu à un autre, plus ou moins lointain, inconnu, méconnu ou connu, mais particulier. Ce déplacement est «La Marche» lorsqu’il est l’entrainement de toute la personnalité.

«La Marche», le propre de l’homme, est son histoire, son humanité, elle est l’humanité.

«La Marche» est, pour l’homme, la recherche des meilleures conditions de vie, voire même, de survie, et c’est la cueillette, la chasse, la domestication de la flore et de la faune, la sédentarisation, le nomadisme, la quête de terres nouvelles des espaces continentaux.

«La Marche» est pour l’homme mieux connaître son environnement, et ce sont les explorations des continents, des mers et des océans et de l’espace.

«La Marche» est porter à l’homme le sens de son humanité «Être homme», et ce sont les missions, les colonisations, les coopérations multilatérales entre les nations et «l’assimilation scientifique».

«La Marche», pour preuve de cette appellation, « Être homme », est le besoin de liberté, et c’est le tourisme, les échanges culturels et économiques.

«La Marche», la liberté d’«Être homme» et l’assumer, c'est choisir «Où, qui, que, quoi et quand», et c’est la migration loyale [1] (l’homme n’a-t-il pas lui-même établi des frontières et des règles ?).

«La Marche» est économique, elle est le fondement du marché.

«La Marche» est religieuse : dès le début de l’ère chrétienne, «la Marche» a été souvent, religieuse et économique.  Le prosélytisme chrétien ou musulman,  par l’adhésion pacifique des peuples et des nations, a été  avec le commerce aussi, dans de nombreuses régions du monde. Les trois religions du monothéisme étaient alors «compagnons» du marché, dans «La Marche», au mieux du respect de l’échange juste selon leur foi et répondre au mieux de leur situation et condition à l’injonction faite par Jésus-Christ aux vendeurs du Temple, rapportée par les Évangiles : «Il est écrit : Ma maison sera une maison de prière. Mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs».   L’univers, le ciel et la terre, n’est-il pas la maison du Dieu de leur foi ?  Tous ces aspects de «La Marche» sont d’actualité ou ont laissé des traces, dont certaines sont indélébiles, dans le développement du monde moderne, ce sont les sciences exactes, la philosophie, l’exercice du droit et de la justice, la médecine, la pharmacie, le marché et l’instruction pour tous. Et bien des fois ce fut porter un plus ou un moins à quelque culture locale.

Conquêtes, explorations, missions, colonisations ou coopérations ont de tout temps apporté à  la Science dont la biologie son matériel et ses matériaux, pensées et outils.  Et ce n’est pas tout, peut-on ajouter ! Chaque repère de leurs chronologies est renvoi à quelque référence utile dans la construction et la conduite de projet de recherche et développement. Aussi, l’histoire est un pilier de la recherche et développement : elle nourrit l’imagination lorsqu’il s’agit d’explorer l’inconnu de la recherche en ce temps. «Il était une fois» peut servir en  recherche et développement [2]. À ce sujet, concernant la recherche en biologie animale, les chimères antiques retient l’attention. Contées hier, ces chimères, l’homme d’aujourd’hui les explique et voire même peut les fabriquer et les dompter. Tout cela montre aussi, que fort des outils scientifiques du présent, de l’histoire, l’homme d'aujourd'hui peut faire de la recherche et développement dans le passé et élargir le champ de la connaissance. N'est-ce pas aussi du «Feed’back» ? [3] 

Concernant les chimères antiques, l’on ne peut nier qu’elles aient existé  (la Science le permet puisque elle peut les fabriquer). Toutefois, l’on peut réfuter qu’elles aient été des produits de manipulations par l’homme, mais sont des artefacts de la nature, peut-on avancer.

Artefacts de la nature que l’on peut expliquer, produire et exploiter à dessein. L’homme d’aujourd’hui en a les moyens : analyser et concevoir ou  traiter la question par la «fiction».  Artefacts de la nature, le «chimérisme» ne serait-il pas aussi dans la question posée du changement climatique et ses effets sur l’environnement, la faune, la flore et les micro-organismes ? La nature dynamique  ne serait-elle pas, toujours, à l’œuvre dans chaque changement, et l’homme dans «La Marche» avec ?

Aussi il ne serait pas inutile d’introduire le concept de «L’assimilation scientifique»  qui n’est pas l’assimilation au sens didactique: elle n’est ni la connaissance exclusive des disciplines scientifiques ni l’intégration à une société par la connaissance scientifique, mais «L’homme dans la démarche scientifique».

«L’assimilation scientifique» est-elle innée ? Serait-elle l’ancrage en un seul référentiel ? Alors, ne la serait-elle pas aussi la foi des monothéismes et universalistes ? ou alors, «L’assimilation scientifique» ne serait-elle pas de la foi des monothéismes et universalistes ?

«L’assimilation scientifique» acquise par l’exercice de la méthode ne se discute pas. En effet, se référant à certains événements scientifiques on ne peut que ranger la pudeur qui veut, qu’en scientifique et en Science, ne pas évoquer ce qui est appelé «Nos relativités culturelles». 

Et pourtant, certains événements scientifiques dont les théories (constructions de l’esprit) invitent, en Science, à prêter plus d’attention à ces relativités : non seulement pour avancer en Science en produisant d’autres théories ou pour donner une réponse à nos propres questionnements.  La rencontre avec la théorie du Big Bang  de George Gamow en est un exemple. Les habitués de la lecture des livres religieux dont  la Bible  en diront, «Tout compte fait, le Big Bang, ne serait-il pas une modélisation de la Création du livre de la Genèse ?» Puis, peuvent fuser des questions comme, «Et l’eau originelle ?» Et si l’on est intéressé, l’on peut aller à la recherche de la réponse, en rassemblant ses acquis, d’une part du didactique et de la Recherche comme la chimie de l’eau et d’autre part de «Nos relativités culturelles». Et la quête se poursuit en interrogation et affirmation. Chaque étape peut donner lieu à une découverte, pour soi ou de soi, et un émerveillement d’une transcendance à faire oublier toute transgression.  Aussi «la Création est scientifique ? ! », quoi qu’il en soit, elle est rendue rationnelle, ne serait-ce le Big Bang !

«La Marche» historique est politique. Les guerres de conquêtes, principalement, la constituaient et pour consolider et gérer les conquêtes, l’homme a été souvent un peu plus loin des terres conquises, pour sceller des alliances en prévention ou en prévision ou encore en provision.

«La Marche» n’est pas restrictive : mouvement de toute la personnalité de l’homme, elle est biologique, physique, intellectuelle et spirituelle.

«La Marche», c’est aussi la rencontre avec la dualité en tout. La dextérité et la probité de «La Marche» ont fait la grandeur et les malheurs des hommes, mais l’homme a toujours su trouver sa voie, «Être homme !» Et,  aussi, c’est avec le sourire du juste et homme du devoir qui donne de se transcender pour devenir meilleur et donner aussi à son tour, à tout homme ou situation, pris dans la dualité, le sourire  transcendant du juste et homme du devoir, et ainsi de suite. Ces états que l’on ne sait pas assez dire avec des mots, ne peuvent-ils pas être lus à travers la figure II.8 ci-dessous ?

Enfin, la «Marche» n’étant pas la fatigue, l’on ne peut lui opposer le repos. Le repos est dans la «Marche».

Le développement du vivant ou par le vivant ou encore avec le vivant, de la biologie, est dans «La Marche». Les éléments rationnels de base qui ont fait le développement dans «La Marche», dont la division du temps et l’astronomie, datent du IIIème millénaire av. J.-C.  A ceux–là il faut ajouter,  beaucoup plus tard, la géographie.  Ces éléments de base rationnels, résultant de l’observation du temps, de la nature et de l’exercice du calcul ont rendu «La Marche» plus commode et plus audacieuse, peut-on dire ! Alors, déplacement ou développement individuel ou collectif, n’ont plus été soumis qu'aux auspices et augures, mais à l’observation et à l’analyse du temps et de l’espace, de ce qu’ils contiennent, l’environnement.

Pour la suite de l’article, des périodes et dates citées ci-après, afin de situer dans le passé un événement de la Science dont de la biologie ou pour le comprendre dans le présent et pour le future.  Cette investigation chronologique porte essentiellement sur le pourtour de la Méditerranée.

5. 1 De la haute antiquité à la fondation de Marseille

L’Egypte   Antique

Vers 3200 à 1080 ans av. J.-C. [4], Période de la civilisation de l’Egypte antique. Elle  se caractérise d’un point de vue scientifique et biologique par la production et transformation des produits agricoles que l’on peut lire sur des bas-reliefs des vestiges des temples, ou sur des colonnes et obélisques de l'époque.

600 av. J.-C. Exploration des côtes africaines de la mer Rouge à la Méditerranée par une expédition à la demande du Pharaon Nécôs  selon les récits d’Hérodote (historien qrec du Vème siècle av. J.-C.).

La Mésopotamie

Vers 3000  ans av. J.-C.  Début de La Mésopotamie des Sumériens marqué par l’apparition de l’écriture cunéiforme.

Vers 1900 ans av. J.-C. Fondation du Premier Empire de Babylone

Vers 900 ans av. J.-C. La Mésopotamie des Assyriens

Outre l’apparition de l’écriture, à ces périodes-là, cette région était celle du grand commerce terrestre et des conquêtes donnant naissance à plusieurs civilisations évolutionnaires, les unes après les autres, par le  commerce et les conquêtes véhiculaires de cultures.

La Palestine

Vers 2000   ans av. J.-C. Les Hébreux, peuple d’éleveurs, arrivaient en Palestine.

Vers 1600 ans av. J.-C. Les Hébreux descendirent en Egypte.

Vers 1200 ans av. J.-C. L’exode des Hébreux hors d’Egypte vers la Palestine, caractérisé par la traversée de la mer rouge et du désert, leur survie dans des conditions drastiques peut aujourd’hui inspirer la recherche et développement en biologie.

Vers 1000 ans av. J.-C. Les rois d’Israël et construction du 1er Temple de Jérusalem.

Cette période marque l’origine des monothéismes connus aujourd’hui. Elle peut être d'intérêt scientifique. Par des questionnements sur l’alimentation, l’environnement (L'évaporation de l'eau salée de la mer, les particules fines de sable du désert, les émanations probables d'hydrocarbures...) et le climat (Température, les rayonnements solaires, les conditions météorologiques...),   de la traversée du désert, et tout ce qu'il peut se produire de physicochimie dans l'atmosphère de cette région du monde, les récits bibliques ne seraient-ils pas aujourd'hui d'un apport constructif, inconditionnel, à  la Recherche et développement en alimentation et nutrition [5] et concernant le climat ?   

Phénicie et Carthage

Vers 5000 ans av. J.-C . - Prospérité de Biblos, cité marchande

Vers 1500 à 1200 ans av. J.-C. - Prospérité de Sidon, cité marchande.

Vers 1200  ans av. J.-C. - Mis au point de l’alphabet phénicien. Ses 22 caractères ayant chacun un son différent leur combinaison reproduit le son d’une langue. 

Vers 1100 ans av. J.-C. -  Prospérité de Tyr après la destruction de Sidon par les Philistins.  

Vers 800 ans av. J.-C. Carthage sur la côte Sud-ouest de la Méditerranée, ville fondée par les phéniciens eut un commerce florissant par son emplacement, face au détroit de la Sicile, est détruite au II siècle av. J.-C.

Rome antique

743 ans av. J.-C. Date présumée de la fondation de Rome

La Gaule

700 ans av. J.-C. Invasions et établissement des Celtes

600 ans av. J.-C.  Fondation de Marseille par les grecs de Phocée

La Grèce  et le pourtour méditerranéen 

Vers 1500 ans av. J.-C. La Grèce antique –  Début de la période  «Mycénienne» 

Vers 1200 ans av. J.-C.  fin de la période «Mycénienne». Origine de La Guerre de Troie racontée par Homère (l’Iliade et l’Odyssée). Début de la colonisation grecque et commerce autour de la méditerranée.

Vers 1000  ans av. J.-C. Le peuple grec était constitué de nombreux peuples.

Vers 800  ans av. J.-C. Début de la période «Archaïque» caractérisée par une organisation en de nombreuses cités indépendantes dont Athènes et Sparte : La Grèce des Cités-Etats. L’art et la littérature prennent leur essor avec la fixation de l’écriture alphabétique. Hésiode écrit La Théogonie et Les Travaux et les Jours

776 ans av. J.-C. Création des premières Olympiades (compétitions sportives, théâtre et poésie).

750 ans av. J.-C. Comptoirs grecs  sur le pourtour de la Méditerranée

630 ans av. J.-C. Fondation de Cyrène

600  ans av. J.-C. Fondation de Marseille

600  ans av. J.-C. Apparition de la monnaie, au Moyen Orient et en Grèce

5.2 - De la fondation de Marseille à la fin de l’Empire romain

Moyen orient

586 ans av. J.-C. Destruction du Premier Temple de Jérusalem par Nabuchodonosor II, l’exil des Hébreux à Babylone [6]

538 et 520 av. J.-C. Décrets de Cyrus le Grand et de Darius II pour la reconstruction du Premier Temple de  Jérusalem : le second Temple [7]

Vers 500 ans av. J.-C. – La Phénicie passe sous domination Perse

334 -323 av. J.-C. – Conquêtes d’Alexandre le Grand fils  de Philippe II Roi de la Macédoine

323 apr. Alexandre le Grand - Naissance de Jésus-Christ

356 apr. Alexandre le Grand – Début de l’ère chrétienne

L'An 70 apr. J.-C. Destruction du Deuxième Temple de Jérusalem par Rome. Début de la migration universelle.

132-135 ans apr. J.-C.[8] Révolte des juifs contre l’occupant romain de la Palestine, migration massive des juifs de la Palestine à travers le monde connu - Diaspora [9] 

La Grèce

Vers 500 ans av. J.-C. Début de l’âge d’or de la civilisation grecque. La Grèce, politique, guerrière,  marchande, intellectuelle et artistique est caractérisée par : 

  • Des types de gouvernements  dont l'aristocratie, la démocratie et la tyrannie.  Sparte était une cité aristocratique et guerrière et Athènes une cité démocratique et marchande.
  • Le culte de l'homme, la culture physique (le sport) et intellectuelle (la Grèce d'écrivains, de poètes, de philosophes...). 
  • L'art dont l'architecture,  la sculpture et la décoration sont spécifiques.

518 - 438 ans av. J.-C. Pindare, poète lyrique grec

Vers 500 à 400 ans av. J.-C. guerres des Grecs  contre les Perses et guerre  du Péloponnèse.

Vers 484-420 av. J.-C. Hérodote voyageur et écrivain grec appelé le Père de l'Histoire.

469-399 ans av. J.-C. Socrate philosophe grec

427-347 av. ans J.-C., Platon philosophe grec et élève de Socrate 

384-322 ans av. J.-C. Aristote philosophe grec et élève de Platon 

384-322 ans av. J.-C. Démosthène Homme politique et orateur athénien (les Philippiques attaque contrPhilippe II Roi de  Macédoine ).

382-336 ans av. J.-C.  Philippe II Roi de  Macédoine .

338 ans av. J.-C. Début de la période Hellénistique suite à la domination de la Grèce par Philippe II Roi de  Macédoine .

356-323 ans av. J.-C. Alexandre le Grand, fils  de Philippe II Roi de Macédoine et élève d'Aristote. 

334-323 ans av. J.-C. – Conquêtes d’Alexandre le Grand

323 ans av. J.-C.  Mort d'Alexandre le Grand, partage de son Empire entre ses généraux  dont Ptolémée Ier Sôter qui reçut l’Egypte et la Lybie

305 ans av. J.-C. Ptolémée Ier Sôter, roi d’Egypte, installa sa capitale à Alexandrie où Il fonda la Bibliothèque d’Alexandrie.

148 ans av. J.-C.La Macédoine devient province romaine.

146 ans av. J.-C.La Grèce devient province romaine.

30 ans av. J.-C. Fin du règne de la dynastie des Ptolémée. Cléopâtre VII dernier souverain, régna (51 à 30 av. J.-C.) avec l’appui de Jules César puis de Marc Antoine.

La Gaule

390 ans av. J.-C. Sac de Rome par les Gaulois

250 ou 200 ans av. J.-C. Fondation de Paris dont l’existence a été mentionnée en 53 av. J.-C. par Titus Labienus un des généraux de Jules César.

180 ans av. J.-C. Début de la pénétration des Romains en Gaule transalpine.

 Rome

510 à 27 ans av. J.-C  République de Rome antique à la suite de Rome de la royauté ( 753 à 510 ans av. J.-C.) 

240 à 241 ans av. J.-C.  ; 219 à 201 ans av. J.-C. ; 149 à146 ans av. J.-C. Les guerres puniques de Rome contre Carthage. Et fin de l’Empire carthaginois

27 ou 23 ans av. J.-C Naissance de l’Empire romain par Octave, fils adoptif de Jules César. Il prit le titre d’Auguste. l’Egypte est annexée.

64 ans apr. J.-C.  Rome est détruite par le feu sous le règne de l’empereur Néron – Persécution des chrétiens.

65 ans apr. J.-C. Date probable de la rédaction de l’Évangile de saint Marc

69 à 192 apr. J.-C. – pax romana nom donné par les romains aux deux premiers siècles de l’Empire.

100 ans av. J.-C. à 200 ans apr. J.-C. Vie des grands écrivains et orateurs (poètes, historiens, philosophes latins). Encouragés et protégés par Mécène (74-8 ans av. J.-C.) au temps de l'empereur Auguste

192 à 193 ans apr. J.-C ; 193 à 211 ans apr. J.-C. Période de troubles.

212 ans  apr. J.-C. Edit de  l’empereur Caracalla qui donne la citoyenneté à tous les hommes libres de l’Empire.

306 à 337 ans apr. J.-C. Règne de Constantin le Grand.

313 apr. J.-C. Edit de Milan  Reconnaissance officielle du christianisme par l’Empereur romain Constantin le Grand

330  ans apr. J.-C. Fondation de Constantinople

379 à 395 ans apr. J.-C.  Règne de l’Empereur Théodose. Il fit du christianisme la religion officielle de l’Empire romain en 391 apr. J.-C.   A sa mort l’Empire est divisé en deux : l’Empire d’occident et l’Empire d’Orient. 

Vers 400 ans apr. J.-C. Début des Invasions des Huns en Occident.

476 ans apr. J.-C. La fin de l’Empire romain d’Occident marque le début du moyen âge. L’Empire d’orient survivra bien longtemps après.

La période s’étendant de la haute antiquité à la fin de l’Empire romain d'Occident, couvrant près de 3000 ans de l’histoire de l’humanité, a été d’abord celle de la sédentarisation des hommes, de la domestication de la flore et de la faune, du nomadisme dont les suites sont les bases du monde moderne, peut-on dire.

La production d’outils aratoires, l’utilisation des ressources du sol, les transformations élaborées des produits agricoles  témoins de l’essor de l’agriculture et de l’élevage. Ce  savoir-faire est d’actualité ou recherché en ce «nouvel âge » du climat et de l’environnement. Ils peuvent faire l’objet de «Feed’back»

Les échanges devenus plus amples, plus élaborés avec l’apparition de la monnaie, les voyages (autour de la Méditerranée et de la Mer Noire au Golfe persique, ou de l’Occident à l’Indus) et des fondations de villes marchandes ont pour résultats le brassages de populations et de cultures.

Les conquêtes n’étant plus que de proximité, mais également lointaines, ont conduit au perfectionnement de l’art et des outils de défense.

L’invention de l’écriture, de l’alphabet, des chiffres et du calcul, des systèmes de pesée et de mesures véhiculés à travers le monde par des déplacements quiets dont le commerce ont donné à la connaissance scientifique ses premiers éléments.

Les conquêtes d’Alexandre le Grand, des bords de la Méditerranée orientale à l’Indus, englobant le vaste Empire Perse, rapportèrent en Occident de nouvelles plantes médicinales. En témoigne la Bibliothèque d’Alexandrie,

Le monde moderne doit à cette période de l’histoire de l’humanité les bases de son organisation pour  le développement des hommes, des sociétés et des nations :

  • À la Grèce le lègue du culte de l’homme (culture de l’esprit et du corps peut-on dire), la définition des formes de gouvernement (l’aristocratie, la démocratie, la tyrannie), la recherche de la vérité scientifique (les sociétés de réflexion et de philosophie en Grèce). 
  •   À l’Orient  les religions du monothéisme  (l’universalisme conceptuel de  l’homme…) et la tolérance .
  •  À Rome la République, le raffinement (vestimentaire, alimentaire, l’habitat et son décor) dans le quotidien et le mécénat (de Mécène ami de l’empereur Auguste) entre autres acquis du monde moderne.

La liste des apports et des nations de cette chronologie n’est pas exhaustive. De plus, l’apport de telle nation ou telle autre nation peut résulter d’apports antérieurs  d’autres nations qui n’ont pu être citées. 

Enfin, notre objectif n’est pas de réécrire l’histoire de cette période, mais l’histoire est entraînante, «l’honnêteté»  qu’elle exige dans les questionnements du genre : « il y a eu ceci ou cela, pourquoi ? ou pour quoi ?...» est prégnante. Alors, c’est le déploiement de la «pelote» chronologie qui ne s’arrête que faute de moyens. Toutefois, cette chronologie n'est pas vaine, même si considérée un peu éloignée du sujet principal «Antibiotique – feed’back». 

Suite


Notes 

[1] La migration loyale, c’est la légalité, la légitimité, c’est aussi quand on peut dire : « chez-moi, mon pays, mes origines, c’est là où je suis, sa paix est ma paix et ma paix est aussi sa paix et j’en suis acteur !»

Bien entendu, «On ne nie pas ses origines !», mais «On ne se dénie pas non plus !», on s'assume. Le présent et le futur comptent pour beaucoup d’entre nous, que le passé.  Et quand on ne sait pas assez donner la preuve de «Quand, où et comment» de c(ses) origines, ces questions naturelles, spontanées,  comme, «Vous êtes de quelles origines, de quel pays, d’où venez-vous ?» peuvent être innocemment existentielles et ressenties comme une violence en temps d'acuité identitaire. Aussi nous mesurons l'importance, pour le présent et le future, de  «L'assimilation scientifique» qui trouve son fondement dans la Déclaration Universelle des Droits de l'homme.

[2]  Boursoutma, le conte ressource scientifique 

[3] Le «Feed’back» :  «... veiller les acquis jusqu'à l’avènement de la dernière production qui ferait leur accomplissement.» Voir la page  précédente.

[4]... ans av. J.-C. - Pour... années avant la naissance de Jésus-Christ .

[5] «Faire du présent dans le passé» ou faire avec les données du passé.  Le produit nourriture de cette traversée du désert, venant du ciel , en principe ne peut contenir du sucre (glucose et assimilés)  dans sa constitution. Le sucre a pour origine la photosynthèse, un processus terrestre (seulement!?). Le métabolisme, de ce produit, conduit-il à générer du sucre, s'il n'en contient pas, puis à le métaboliser par des voies connues pour les besoins de l’organisme en énergie et en molécules organiques, nécessaires à sa plasticité dans toutes ses fonctions ?... De quoi est-il constitué ? comment est- il assimilé ? Quelle énergie libère-t-il à l’organisme ? ou la calorie en cache -t-elle une autre ? ... Tant de questionnements qui pourraient concerner le traitement de certaines maladies nutritionnelles : corriger le diabète ou  l’amoindrir, le stabiliser, par exemple. Des voies métaboliques  à modéliser, peut-être à découvrir ou à mettre en évidence, dans tous les cas, cela fait du «Feed’back» du métabolisme... et ne contredit pas le  Sacré  de cette nourriture, elle est Providentielle !

Des récits bibliques ou coraniques qui prêtent à des hypothèses en Recherche et développement, pourraient-ils, dans le respect du Sacré, être appelés  «Protoscience» religieux ou culturels ? S'ils peuvent servir à la recherche scientifique, il faut les nommer.

[6] Cette déportation, avec tout ce qu’une déportation porte de douleur, a sa spécificité : la reconnaissance d’un savoir-faire dont un apport aux sciences et technologies, à l’idéologie, à l’économie, au droit et au devoir régissant quelque cours de la société en affermissant quelque pouvoir ou en apportant quelque liberté et paix. Faite dans des conditions qui n’amènent pas l’homme à se poser des  questions sur son humanité,  ne diffère-t-elle pas de l’asservissement 

[7] Décrets de Cyrus le Grand et de Darius II. Ces actes ne seraient-ils pas des premières  formes du mécénat,  la protection des œuvres et de leurs hommes : savants, artistes, architectes et commerçants, constituants de la deuxième puissance martiale des nations à l’époque  ? 

[8]... ans apr. J.-C. - Pour... années après la naissance de Jésus-Christ. 

[9] Cet évènement revêt un caractère existentiel et universel à la fois, à travers le monde, de nos jours également, surtout lorsque le marché est fustigé et la question identitaire posée avec acuité ! Qu'il s'agisse du Peuple Hébreux ou des Missionnaires des premiers temps du Christianisme ou de l'Islam, en des régions du monde, des hommes partis sans armée, sans intention de conquête de terre, sans terre là où ils arrivaient et pour diverses raisons, ces hommes ne pouvant retourner d'où ils étaient venus, qu’auraient-ils pour survivre et vivre si ce n’est le marché, l’échange des produits de « ça et là », à ces époques reculées ?  Du marché,  ce que l'on sait de l'histoire, c'est la question de l'offre et de la demande,  de l'approvisionnement et de l'écoulement. L'histoire du marché, c'est aussi celle de l'humain désintéressé.


Figure II.8 - "Le baiser des élus" fresque de la Chapelle Sixtine - Michel-Ange  (1475- 1564) 

Cette fresque, c’est aussi Michel-Ange anatomiste : la liesse des personnages, exprimée dans des attitudes variées du corps humain, met en relief ses muscles dans leur mouvement.