«…ET QUAND LE MÉDICAMENT EST TON ALIMENT !» suite 1
Article aliment-et-developpement.com - Juin 2020
A - « « Méthodologie possible pour
définir l’efficacité de la chloroquine ou dérivés avec ou sans antibiotique sur
le Covid-19. »
Les arguments pour l’utilisation de la chloroquine ou dérivés, dans le traitement de la maladie due au Covid-19, ne manquent pas dans l’histoire plus ou
moins récente de ces molécules. Même de plus
« mince » peutretenir l’attention et
demander réponse.
Ainsi, l’on sait qu’en
Afrique, pour des maux de tête-fièvre, on entendait souvent dire : « j’ai
le palu ». L’un de ces produits
antipaludéens (Figure 1), la chloroquine et la quinine ou leurs dérivés
(nivaquine, flavoquine… quiniforme, quinimax) était systématiquement administré.
Figure 1 - Antipaludéens
Comment peut-on savoir que l’on a le paludisme, quand dans la plupart des
cas l’examen de la goutte épaisse n’est pas fait ? il se peut bien qu’il
s’agit d’une forme de grippe, surtout quand l’affection a lieu en saison «
froide » où souffle l'harmattan,( région sahel en novembre/février). Aussi, s’il est légitime de
prendre l’affection pour du paludisme (période à la sortie de l’hivernage), il n’est pas
exclu qu’il s’agit également d’une forme de grippe dont l’agent serait
sensible à ces produits antipaludéens, la chloroquine ou la quinine et dérivés, tout
comme au paludisme… Il n’est pas exclu que d’autres pathologies
virales que la grippe (hépatites, fièvre jaune, chikungunya…) à leur début
aient été prises pour du paludisme et traitées comme tel… Les personnes en ont-elles été guéries ?Par ailleurs, dans cette zone, il y a eu apparemment régression des maladies bactériennes endémiques et même parasitaires autres que le "palu" depuis les années soixante, avec le retour des combattants de la Seconde guerre, de l'Algérie et de l'Indochine. Ceux-ci avaient-ils une dotation en ces molécules ou se faisaient-ils des réserves personnels... c'est à voir ! Ces régressions seraient-elles dues aussi à l'avènement de ces molécules ? On ne le sait pas ou pas assez. Quoi qu’il en soit,
chercheurs et soignants ayant prôné ces molécules pour le traitement du Covid-19 ne peuvent l’avoir fait
qu’ayant des arguments plausibles (c’est la moindre confiance que l’on
doit à la crédibilité du système de formation soignants et chercheurs). Dans ce
cas, l’urgence des besoins peut dicter l’utilisation de ces molécules en
attendant la validation des résultats des recherches. Dans tous les cas, l’obtention de résultats
(souhaités ou attendus ou non) doit suivre le schéma de l’acquisition des
connaissances[1]
ci-dessous (Figure.2).
Figure 2 – Schéma d’acquisition des connaissances d’un système
La R&D, c’est aussi
de ne pas perdre de vue la grande question du transfert de l’information entre
un «émetteur ou destinateur» et un « récepteur ou destinataire». Force est de souligner la difficulté du choix
des mots dans la démarche d’acquisition des connaissances. De nombreux mots sont
synonymes, donc peuvent être utilisés indifféremment, comme l’on peut le
constater avec ces trois séries de synonymes :
Essais, protocole,
plan, expérimentation ou expérience, tests…
La démarched’acquisition des connaissances peut comporter
plusieurs étapes et même plusieurs rounds, donnant des résultats spécifiques à chaque étape et round. Tout doit être nommé pour s’y retrouver. Dans
ce cas, le mot ne définit plus le contexte, mais c’est le contexte qui définit le
mot.
I - Des mots
et des contextes
Dans cet exposé, à
défaut du mot standard connu pour désigner un contexte, un synonyme n’ayant pas déjà été
attribué lui sera assigné.
I.1 – La
méthode
L’acquisition des
connaissances en sciences est conduite selon la méthode cartésienne. Elle est
universelle, applicable à tous les domaines de la connaissance. Pour un sujet donné, une ou plusieurs
méthodologies sont mises en œuvre à la découverte de la vérité : « ne
recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être
telle ». [2] Toutes
les méthodologies mises en œuvre pour un sujet et un objectif donnés conduisent
au(x) même(s) connaissances recherchées (La méthode l’exige). Et de nos jours,
le développement de l’informatique dans le traitement des données, des
statistiques, notamment les statistiques comparatives et principalement les
analyses factorielles et multifactorielles permettent de le dire. Lorsque ce n’est
pas le cas, les méthodologies doivent être revues.
I.2 - Méthodologies en
vue dans le traitement du Covid-19
Dans cette réflexion, le
terme méthodologie renvoie à l’utilisation d’un traitement pour produire des
données et des résultats (guérir en occurrence). À ce jour, depuis le 17 mars 2020, plusieurs
méthodologies sont mises en œuvre dans la recherche d’un meilleur traitement et
dans l’acquisition de connaissance sur le Covid-19. On note respectivement les suivantes : I - Chloroquine ou
dérivés, II - Chloroquine ou
dérivés + antibiotique, III - Molécules
antivirales, IV – Interférons, V - Cortisone ou
dérivés,VI - Cellules souches, VII – La recherche de
vaccins. La méthodologie est
appliquée à un système d’étude.
I.2.1Système d’étude
Les éléments
faisant l’objet de l’étude, patients ou non, constituent le système. Le choix des systèmes à étudier dépend des
questions posées pour atteindre lesrésultats
expectés, avec à l’appui des arguments rationnels (observation et résultats expérimentaux basiques) ou de foi [3] et
diverses informations scientifiques (bibliographie) dont dispose
l’étude.
L’ensemble des questions sur
un système est désigné par la lettre Q
suivie d’une voyelle en indice, lesquestions
par la lettre Q suivie d’un nombre entier.
La méthodologie I (Chloroquine ou dérivés) et la méthodologie II (Chloroquine ou dérivés avec antibiotique)[4] peuvent
avoir pour systèmes d’étude a, b, c et des ensembles
de questions Qa , Qb,
Qc pour des ensembles de réponses Ra, Rb, Rc
par exemple :
Système d’étude a portant sur le traitement préventif ou prophylactique et l'ensemble de
questions Qa pour l'ensemble de réponses Ra(Figure.3) .
a1
Porteurs confinés ne présentant pas encore de symptômes
oQ1 Présenteront-ils des symptômes ?
oQ2 Au bout de combien de temps de traitement ?
a2
Non porteurs confinés depuis 14 jrs
oQ3 - Sont –ils devenus porteurs ?
oQ4 - Présentent-ils des symptômes ?
oQ5 - Développeront-ils la maladie ?
oQ6 - Au bout de combien de temps de traitement ?
a3
Non porteurs de la population, ou des travailleurs, n’ayant pas été confinés les 14 derniers jours.
oQ7 - Deviendront –ils porteurs ?
oQ8 - Présenteront-ils des symptômes ou pas ?
oQ9 - Développeront-ils la maladie ?
oQ10 - Au bout de combien de
temps de traitement ?
Figure 3 : Système d’étude a - traitement préventif ou
prophylactique
Système d’étude b portant sur le traitement des
symptômes et ensemble de questions Qb (Fig.4)
b1 Porteurs confinés
oQ11 absence d’évolution jusqu’au stade de la maladie et porteur. s’agissait-il
d’un porteur sain au début du confinement, à la constitution de système?
oQ12absence d’évolution
jusqu’au stade de la maladie et porteur à la sortie du confinement. y a-t-il eu contamination ou contagion (source) ?
oQ13 absence d’évolution, pas de maladie et non porteur. Efficacité du
traitement ? ou guérison spontanée ? au bout de combien de temps ?
b2 Personnes n’ayant pas été confinées
oQ14 Vont-elles développer la maladie ?
oQ15 au bout de combien de temps ?
oQ16absence d’évolution
jusqu’au stade de la maladie et non porteur ?
b3 Non porteurs ayant des symptômes et confinés
oQ17 Vont-elles développer la maladie ?
oQ18 au bout de combien de temps et quels sont les causes ?
Figure 4 : Système
d’étude b - traitement des symptômes
Système d’étude c portant
sur le traitement de la maladie confirmée et installée et ensemble de questions
Qc (Fig.5)
c1 Malades uniquement du Covid -19
oQ19 Guérison totale au bout de combien de temps ?
oQ20 Séquelles ? sources ?
c2 Malades du Covid-19 + autre maladie chronique connue:
oQ21 Effets sur l’évolution des maladies ?
oQ22 Influence des unes et des autres ?
Figure 5 : Système d’étude c - traitement de la maladie confirmée et installée
Dans notre exemple, la constitution d’un système d’étude est faite tous les 14 jours (les périodes) pour une durée indéterminée, tant que durera l’expérimentation. Quatorze (14) jours seraient la moyenne de la durée d'incubation de la maladie.
La première période commence avec le début du confinement. Ces systèmes a, b et c forment un ensemble d’étude ou une catégorie d’étude.
I.2.2 Catégories d’études
Est catégorie, plusieurs systèmes d’études, de l’investigation d’une même équipe et ayant été constituée à une même période et dans les mêmes conditions, le confinement en l’occurrence.
Les systèmes d’études peuvent différés d’une catégorie à une autre. Les catégories d’études peuvent être classées comme suit:
Catégorie A -
Plusieurs systèmes d’études de l’investigation d’une même équipe et ayant
été constituée à partir d’une période donnée. Exemple, la catégorie de
systèmes a, b et c précédemment cités, celle qui sera considérée dans cet
exposé.
Catégories
B,C,D… homologues de A - La catégorie A, pour être crédible, ses résultats
doivent être comparés à ceux d’autres catégories de même nature, dites
catégories homologues expérimentées par d’autres équipes locales,
régionales, nationales ou mondiales avec les mêmes constitutions de
systèmes (échantillonnage global ou échantillonnage discriminant), les
mêmes protocoles expérimentaux.
Catégories
X (Xa,… Xn) - Plusieurs équipes peuvent adopter des systèmes
d’études différents de la catégorie A et /ou différentes entre eux et respectant le schéma de l'acquisition des connaissances.
I.2.3 Échantillon
Chaque élément, entité, du système est un échantillon. S’agissant de santé humaine on parle de sujet et patient. Le terme échantillon étant réservé aux produits et matériel biologiques ou pharmaceutiques. Les sujets sont des :
Non porteurs présentant des symptômes
Porteurs présentant des symptômes
Porteurs ne présentant pas de symptômes
Porteurs malades du covid19
Porteurs malades du covid19 et autres pathologies
Non porteurs non malades
Non porteurs et malades d'autres maladies
I.2.4 Panel
La constitution du système d’étude ou l’échantillonnage est quantitative et/ou qualitative. L’échantillonnage peut être discriminant lorsqu'il prend en compte des critères individuels comme l’âge, le sexe, les classes sociales, les origines géographiques... sinon il est global, sans distinction.
I.2.5 LotDes échantillons (sujets) de même(s) spécificité(s) ou destinés à diverses études constituent un lot. Dans un échantillonnage discriminatif, le système d’étude est constitué d’un ou de plusieurs lots d’échantillons (de sujets) spécifiques (l’âge, le sexe, les classes sociales ou les origines géographiques...).
I.2.6 Cluster
Dans la spécificité d’un lot, un cluster serait un lot constitué d’échantillons (de sujets) susceptibles d’apporter quelque réponse sélective (échantillonnage discriminatif) ou ayant apporté par l’analyse des résultats quelque réponse sélective (échantillonnage global).
I.2.7 Type
Un lot type serait alors un lot constitué d’échantillons (de sujets) susceptibles d’apporter quelque réponse élective (échantillonnage discriminatif) ou ayant apporté par l’analyse des résultats quelque réponse élective (échantillonnage global).
I.2.8 Clone
Un lot type qu’il soit de l’échantillonnage global ou discriminant peut conduire à la mise en évidence de clones dans la recherche concernant : la pathogénicité, le traitement (posologie), les origines du virus (naturelles, manipulation génétique, géographique)...
Selon ces contextes ci-définis, un panel serait composé de : de lot(s) et/ou de cluster(s) et/ou de type(s) et/ou de clone(s)
II – La
méthodologie
Les étapes de la démarche spécifient comment mener à bien l’expérimentation
pour produire des données et les transformer en résultats conduisant à un
traitement approprié et/ ou en résultats de recherche et développement. Cette
démarche est liée au mode d’échantillonnage (Figure 6 et 7).
Dans
l’échantillonnage global, lots, clusters, types et clones sont déterminés par
l’analyse des données. Ils constituent le « Panel analytique » dont
la vocation est essentiellement l’appui au traitement de la maladie. Ce panel analytique peut aussi permettra la
constitution d’un panel expérimental si un 2ndround de l’étude est nécessaire. Ce second
échantillonnage peut être discriminant (Figure 6).
Figure 6 – Démarche selon l'échantillonnage
global
Dans l’échantillonnage discriminant on distingue deux groupes dans un round d'étude (Figure 7) :
.lots, clusters, types
et clones sont expressément constituants de systèmes, ils sont sujets d’expérimentation
(Panel 1 ou panel expérimental).
. lots, clusters, types et clones déterminés par
l’analyse des données (Panel 2 ou panel analytique). Ce groupe peut avoir deux
vocations :
oAppuis de la
R&D à l’efficacité de la méthodologie (par exemple, fournir aux soignants
des informations nouvelles).
o Formation d’un panel 3 constitué de groupe de
sujets pour un second round d'expérimentation.
Figure 7 : Démarche selon l’échantillonnage
discriminant
Dans
les deux cas d’échantillonnage, c’est l’exploitation analytique des données et
des résultats expérimentaux qui dira la nécessité, dans l’immédiat, d’un second
round d’expérimentation.
II.1 Confinement
/ déconfinement
Le confinement, repère fixe, peut s'avérer d'une grande importance dans le choix de systèmes et de méthodologies d’étude et lorsqu’il
s’agirait de comparer des méthodologies.
Par les conférences-débats des plateaux de la TV, on se permet de constater que le
confinement pourrait être une bonne assise de la R&D sur le Covid-19 et d'importance capitale. Sa
durée, sa conduite et sa périodicité sont d’un grand intérêt pour la R&D. On compare ce qui est comparable et la périodicité en est un des facteurs de la fiabilité de la méthodologie que représente la répétabilité et la reproductibilité.
On n’oublie pas l’économie dont l’étude de
l’impact du Covid-19. Elle requiert
une méthodologie et ses systèmes d’études pourraient-être définis en fonction
de la périodicité confinement/déconfinement. Toute entreprise ou institution
peut organiser pour son personnel et les familles, en accompagnement des
mesures de l’État, sa périodicité en confinement/déconfinement. Autrement dit, sur l’assise de la période
présente de confinement, toute entreprise peut rebâtir son activité avec la
gestion de sa propre période deconfinement/déconfinement.
Quant au social il a toute sa place dans
l’efficacité de tout traitement et le confinement/déconfinement est sujet à
ressources.
II.2 Constitution
de systèmes d’étude
Le confinement/déconfinement a de nombreux
avantages dans l’établissement de périodicité et le suivi des systèmes d’études
dans leur ensemble (Figure 8). Le confinement jusqu’au 11 mai peut donner lieu
à plusieurs périodes de constitution de systèmes d’études, 4 ou 5 de
14 jours par exemple, représentés par le diagramme suivant :
Figure 8 - Périodes de constitution de systèmes
d'études
La période 1 débute avec le confinement,
la période 2 au 14ème jour, la période 3 au 28ème ,
la période 4 au 42ème jour et la période 5 au 56ème jour
du confinement.À chaque période correspond une
catégorie. Ainsi, pour la catégorie A (ci-dessus définie)et le temps du
confinement on aura un ensemble de catégories A1, A2, A3 et A4… la série peut
être poursuivie 8 semaines au moins à la fin du confinement.
II.3 Expérimentation
Les investigations menées aux différentes
étapes de la démarche de la méthodologie sont clinique, biologique, technico-physico-chimique, psychologique… économique. Pour cette méthodologie I ou II, les principales
investigations pourraient être :
II.3.1 Les essais
cliniques
Le traitement aux produits cités, la chloroquine
et dérivés ou chloroquine et dérivés + Antibiotique, sujet principal de ces essais peut porter sur :
Diagnostic
Divers soins
Préparations aux divers examens, au traitement…
La posologie (ce talon d’Achille dans la validation des méthodologies) [5], l’observation générale du sujet,
la tolérance au traitement, la promptitude à la rémission
Autres
II.3.2 Les analyses des
produits biologiques
L’examen du sang et de tous ses composants (tissus,
cellules, plaquettes, sérum, plasma et tous ce qu’ils peuvent contenir) et
autres fluides (sérosité, mucus…), la microbiologie, l’hématologie,
l’immunologie, la biochimie, la chimie, la parasitologie permettent :
d’évaluer la présence du virus chez un sujet par
diverses techniques : la détection de l’ADN viral par la PCR,
l’évaluation de la charge virale par culture virale de lymphocytes ou par
virémie (concentration d’ARN dans le plasma);
d’évaluer la présence
d’anticorps spécifiques (concentration dans le sérum);
d’évaluer la posologie (dosages du produit de
traitement et résidus) dans le sang et les urines;
Autres examens de perspective ou de
prospective pour la R&D concernant la pathologie et le traitement.
II.3.1 Les examens
technico-physico-chimiques
La pathologie pouvant toucher les tissus
organiques, des examens comme la radiographie, l’IRM, le Scanner, l’échographie
permettent le diagnostic, le suivi du traitement et la surveillance de rémission…La conduite des investigations met en œuvre des
protocoles pour obtenir des données sur l’agent, la maladie et son traitement.
II.4 Le protocole
Le protocole est l’organisation de l’expérimentation, le processus pour obtenir des données fiables dans les
meilleures conditions et les meilleurs délais. C’est un agencement cohérent et
subtil de l’ensemble des moyens dont dispose, le clinique (soignant), le
laboratoire (personnel, matière et matériel didactiques, techniques et
technologies…). Quelle que soit la méthodologie, l’expérimentation, le protocole choisi pour
obtenir des données doit obéir au principe fondamental d’acquisition de
connaissance (Figure 1). Il doit être répétable et reproductible.
II.4.1 Les données
Les données sont les
mesures quantitatives et qualitatives répétables et reproductibles obtenues par
diverses mesures de l’expérimentation et selon des protocoles obéissants au
principe fondamental d’acquisition de connaissance.
De l’ensemble des
données, l’équipe que forme le personnel clinique, biologie et technico-physico-chimique
déterminera celles donnant un résultat global. Celui-ci occur
au moins d’une efficacité voulue et attendue de la méthodologie, du traitement, ce sont : la concordance
des données par rapport aux facteurs définis de la guérison, les réponses aux
questions QX de l’établissement des systèmes (a, b ou c)
II.4.2 Le résultat
Les résultats sont l’objectif plus au moins
atteint de la démarche expérimentale, en tout cas suffisant à ce moment-là,
pour l’efficacité évaluée du traitement. Ils peuvent être appelés résultats expérimentaux. En effet, dans
le cadre de la R&D les analyses de toutes les données des mesures
expérimentales et de ces résultats généreront d’autres résultats attendus ou
non par la R&D. Ceux-ci peuvent être appelés résultats analytiques. Ce sont les lots, clusters, types, clones issus
de l’analyses des données ou panel
analytique. Qu’il s’agisse de l’échantillonnage global ou discriminant, ce
panel aura deux vocations concernant laméthodologie en place (Figures 6 et 7) :
Appuis de la R&D à l’efficacité de la
méthodologie (par exemple, fournir aux soignants des informations
nouvelles).
Formation d’un panel constitué d’un ou de
plusieurs caractères spécifiques, sélectifs ou électifs déterminés par
l’analyses des données pour d’autres expérimentations.
II.4.3 La méthodologie et R&D
L’efficacité évaluée du traitement
est le fruit du travail de toute une
équipe : soignants, biologistes,
techno-physico-chimistes, psychologues… et bien entendu le panel n’est
pas en reste, on l'oublie souvent ! le résultat valide la méthodologie d’un point de vue scientifique. Ainsi la
méthodologie, répétable et reproductible, et mieux, de bonne répétabilité et reproductibilité dans
toutes ses investigations, entre dans la recherche et développement (R&D). Son exploitation peut conduire à
de nouvelles connaissances dans tout domaine
de la connaissance.
[2] Descartes, René (1596-1650), LA MÉTHODE, Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2003.
[3] De nombreuses molécules pour la médecine, de la pharmacie moderne, dont la quinine, sont de l'apport des hommes de religions ou des hommes de foi en l’homme (ne serait-ce que cela) : ethnologues. anthropologues, explorateurs ou géographes...
[4] La méthodologie I - Chloroquine ou dérivés et la méthodologie II Chloroquine ou dérivés + antibiotique sont considérées ensemble dans cet exposé sous le terme « La méthodologie I ou II ». Elles ont été mises en œuvre simultanément par la même équipe. Aussi, les protocoles seraient sensiblement les mêmes en dehors des posologies.
[5] la mythologie grecque raconte que le talon était la seule partie vulnérable du corps d'Achille, l'un des célèbres personnage de la guerre de Troie. Célébrons l'amitié et sa fidélité... mais ni Achille ni Pâris !