... ET QUAND LE MÉDICAMENT EST TON ALIMENT ! Suite 3
Article aliment-et-developpement.com -  Juin  2020
 
 


V - La méthodologie I ou II et les autres méthodologies de traitement du Covid19


La méthodologie I ou II et les autres méthodologies de traitement du Covid-19 peuvent avoir, sur la base du schéma d’acquisition de connaissance sur la maladie et son traitement, des caractéristiques communes : des protocoles analogues, des possibilités de couplages (les traitements sont conduits en même temps) ou de complémentarités (les traitements sont conduits l’un après l’autre). Aussi, une méthodologie peut être ressource d’une autre.   (Tableau II).

 

V.1 La méthodologie I ou II  et les méthodologies III et V


Concernant l’utilisation d’autres molécules chimiques (III - Molécules antivirales et V corticoïdes), les protocoles peuvent être analogues.

 

V.2 La méthodologie I ou II et la méthodologie IV


La méthodologie I ou II, le projet ayant débuté plutôt que bon nombre de celles citées, serait d’intérêt pour la méthodologie IV par exemple. Les protocoles inspirent toujours dans l’expérimentation, les examens ou les analyse des données et des résultats :

  • Les analyses de biologie moléculaire et/ou de virologie effectués à chaque période des catégories (A1, A2, A3, A4… et toute la durée du traitement que sont la détection de l’ADN viral par la PCR et l’évaluation de la charge virale par culture virale de lymphocytes.
  • Pour un même système et les mêmes protocoles, les résultats peuvent être comparés ce qui est d’intérêt dans la validation des méthodologies. 
  • Tout au long du traitement, les analyses de sérologie, l’évaluation de la charge virale par virémie ou concentration d’ARN dans le plasma et celle de la présence et concentration d’anticorps spécifiques dans le sérum sont ressources pour la méthodologie IV. 
  • De plus, le plasma recherché par la méthodologie IV peut venir de personnes guéries par automédication à la chloroquine ou dérivés avec ou sans antibiotique et par des traitements formels à ces molécules. Connaître la nature, le temps d’apparition de l’immunité et sa durée par ces traitements, de même que la durée des molécules dans le sang après traitement également, sont d’intérêt certain pour la méthodologie IV. À cet effet, les méthodologies I ou II et IV pourraient être couplées ou agir par complémentarité (l’un après l’autre) à certains stades cliniques de la maladie pour accélérer la guérison ! 

V.3 La méthodologie I ou II et la méthodologie VII

Concernant la méthodologie VII (Recherche de vaccins) la méthodologie I ou II peuvent être ressources. En effet, le virus déjà au sein de l’organisme affaibli par la prise de chloroquine ou dérivés avec ou sans antibiotique peut booster le système immunitaire (à condition que le système cellulaire soit plus résistant à ces molécules ce qui peut être le cas au début de la maladie ou chez des personnes de meilleure santé ou ayant reçu le traitement dès l’apparition des symptômes, mais, c’est aussi la question de la dose. Le virus entré virulent(entier et "vivant") dans l’organisme, affaibli par les molécules se comporterait comme un vaccin, facilement attaquable et détruit par le système immunitaire.  S'il peut en être ainsi, alors, d’autres pistes de R&D pour le "vaccin " seraient dégagée : trouver les meilleures conditions de faire du virus in vivo un « vaccin »; déterminer la durée de l’immunité et son rapport à la durée de vie du médicament dans le sang. Aussi, la prophylaxie utilisant la chloroquine ou dérivés avec ou sans antibiotique  a-t-elle un intérêt dans la prévention de la contagion ? les résultats du Système a (Système d’étude portant sur le traitement préventif ou prophylactique) devrait permettre de répondre à cette question. Dans tous les cas la méthodologie VII, le vaccin, peut être couplée ou complémentée à la méthodologie I ou II (Tableau II). Et qui sait ? ces molécules pourraient renforcer  l'efficacité prophylactique du vaccin, conçu chaque année, contre le virus mutant de la grippe...  

VI - Les méthodologies et le confinement/déconfinement

Le confinement limite les contaminations. La virulence du Covid-19 pourrait être modifiée par le voyage du virus dans l’espace géographique (pays et saisons) et le temps ( son passage par un grand nombre de sujets). Il est possible de s’en rendre compte au travers des comparaisons de données entre périodes d’études pendant et après confinement. 

Ainsi, les périodes de confinement/déconfinement seraient aussi systèmes d’études. Les questions posées pourraient concerner le rapport entre perte ou gain de virulence et l’efficacité des méthodologies.  Les facteurs qui pourraient être pris en compte sont nombreux dont Période & posologie, temps de rémission (court, long… ou idem) et facteurs de risque post maladie. Le confinement/déconfinement est un repère, un point fixe de répertoire et comparaison de données concernant le Covid-19 et un référentiel  lorsqu’il s’agirait d’évaluer quelque aspect des pandémies passés de d'autres agents infectueux … 


                            
                                

Tableau I - La méthodologie I ou II et les autres méthodologies de traitement du Covid19

 




 Conclusions 

Toutes les méthodologies visent aux meilleures conditions de guérison des malades traités

La méthodologie de la chloroquine ou dérivés avec ou sans antibiotique dans le traitement de l’affection Covid-19, sujet principal de cet exposé, si elle est validée, c’est tant mieux ! on s’en réjouira pour diverses raisons. Pour au moins la production peu onéreuse et largement accessible de ces molécules. Elle est à la portée du budget des institutions de santé du Monde entier. Autrement, elle est d"autres intérêts. En plus de la démarche d’acquisition de connaissance, c’est par exemple la sérologie menée en analyse biologique et la durée du traitement. En effet, si le traitement n’a pas guérit tous, il peut avoir créer quelque condition d’immunité en affaiblissant la multiplication du virus.  Il aurait créé des conditions identiques à celle d’un vaccin par rapport à ce virus ou un autre. La méthodologie aurait ainsi mis à jour des pistes qui pourraient être explorées et exploitées par la recherche verticale, des arguments existent… À ce sujet, différentes méthodologies peuvent lui être couplées dans le traitement du Covid-19. La méthodologie de la chloroquine ou dérivés avec ou sans antibiotique pourrait être couplée à des méthodologies de traitement dans d’autres maladies virales, bactériennes, fongiques voire même le traitement de certains cancers...

Aussi, aucun résultat de la recherche n’est vain, tous peuvent avoir leur heure d’utilisation. Cela conduit à considérer et à reconsidérer les résultats basiques ou fondamentaux de la recherche scientifique, les résultats de base délaissés, les assises de la recherche verticale (les différents niveaux de la pyramide qu’elle constitue), il faut se retourner de temps en temps et les voir à nouveau ! C’est aussi l’un des mérites de la méthodologie de la chloroquine ou dérivés avec ou sans antibiotique et sa validation serait un espoir pour l’utilisation de nombreuses molécules oubliées qui seraient d’intérêt. Validation ou pas, comme pour toute nouvelle méthodologie, le comité scientifique et éthique aura à trancher quelque nœud gordien dont la question de la dose, le rapport efficacité/toxicité.

L’utilisation de la chloroquine ou dérivés avec ou sans antibiotique, effective ou en vue, dans le traitement de l’affection Covid-19 est un sujet opportun pour la R&D.  Perspectives et prospectives de cette méthodologie peuvent appeler à des investigations qu’on nommerait la recherche par feed’back.

Mais, la recherche par feed’back, jusqu’où ? peut-on y penser. En relisant le livre de Camus, on sourit des propos du vieux malade quand on n’a rien à leur opposer que les recommandations du docteur Rieux : « Faites vos fumigations régulièrement » et on redevient anxieux, le mal peut revenir. La recherche par feed’back, c’est jusqu’à se rappeler les fumigations préventives contre le mal que combattait le docteur Rieux et ses amis dont son collègue Castel …

Concernant l’infection Covid-19, la semaine dernière (du 20 au 26 avril 2020) une information TV attirait l’attention sur un constat chez des fumeurs. Elle faisait allusion à une barrière que constituerait la nicotine… mais non, c’est la fumée !

Au moment où nous nous apprêtons à clôturer cet article, le monde apprend les décisions de diverses instances de la santé. 

Ces décisions n’enlèvent en rien le regard scientifique que nous portons aux méthodologies de l’équipe de Marseille contre le Covid-19Leurs investigations ne sauraient être vaines :

  ·  les molécules pouvant avoir des effets indésirables, l’équipe avait pris des précautions explicites qu’elle aurait sans doute partagées avec ceux qui en auraient fait la demande (le moment n’était-il pas au partage de compétences pour soigner au mieux ?).  

  · la base posée de la revalorisation d’anciennes molécules, pour une accessibilité au médicament par tous.

  · au-delà de l’espoir d’un traitement d'efficacité souhaitée ou attendue, leurs travaux ont suscité de l’intérêt pour la science au sein du publique « tous ne pouvant pas être des saints, se voulaient médecins » car" tous dedans", pour nourrir les réflexions ou leur quête de connaissance. Pendant le confinement, pour savoir ce qui se passait à propos du Covid-19, beaucoup ont suivi des heures entières les communications audio-visuelles des plateaux TV. On aurait dû avoir avec soi le calepin et le petit crayon, mais sans doute que chaque jour, il y en a eu qui se sont posés la question « et l’équipe de Marseille… et l’équipe de Marseille ? » et certainement pas avec apathie. 

 · Il ne serait pas inutile de dire que l’humanité s’enrichira de l’expérience de l’équipe marseillaise :

            o   Intellectuellement, dans la question de la rigueur scientifique et la voie de la revalorisation d’anciennes molécules ce qui n’enlève rien à la recherche de nouvelles molécules. Elle y trouverait application.


                 o   Spirituellement, « ce qui tombe rassasie » n’est pas seulement une histoire de la foi de quelque religion du monothéisme. Toutefois, il est dur le constat que l’on peut y faire : l’homme peut s’atteler à faire tomber, comme si l’Un n’était pas tombé et a été relevé, une fois, une seule fois, pour que tous soient relevés de tout par tous avec tous et en tous. L’on dit souvent que la science n’est pas la religion, mais la science serait-elle la science si ses assises n’avaient pas eu un R(r)éférentiel ? 

                  o   Si un rapport efficacité/ risque négatif a été constaté dans des régions, cela pourrait être dû au grand nombre de cas Covid-19 rendant lourde la gestion appropriée pour chaque malade. Cet incident peut susciter des vocations de métiers « Analystes de résultats des traitements »,  ce qui, d'un soulagerait les soignants et ils ne se sentiraient pas seuls dans les prises de décisions quelque fois lourdes et de deux contribuerait à la création d'emploi ou résoudrait en partie la question concernant ceux qui désirerait prendre tardivement la retraite (Cela n'est-il pas aussi du droit humain ?).

    · La méthode étant, et l’échantillonnage globalisant, toutes les méthodologies contre le Covid-19 peuvent trouver leur placebo dans la masse de patients des équipes régionales pour des investigations d'une période donnée,  (la figure 12 laisse entrevoir cette possibilité), par rapport au confinement/déconfinement.

La pandémie a créé un grand rapprochement entre les hommes, « Tous dedans !» a une fois de plus fait battre les cœurs.  Cependant, n’oublions pas que le combat continue dans tous les domaines d’activité. Rappelons les liens de toujours entre l’aliment, le médicament et la médecine. La plupart des grandes familles de médicaments et l'aliment ont en commun la matière première, les techniques de production et quelquefois les mêmes circuits de financement, de distribution, de commercialisation et de sécurisation : le marché ! Quant à la médecine, elle soigne et que la santé soit afin de permettre l’activité, la vie.  Elle en est la gardienne lorsque survient la maladie et toute personne lui est reconnaissante à la sortie de l’hôpital. Elle est aussi la gardienne du marché, non pas qu’elle ait de la marchandise, mais par et pour ses patients. Cela afin que ni produits illicites, ni transactions malsaines et déloyales ne soient. Alors, personnes et institutions applaudissons la médecine, soutenons-la et préservons-la de toute violence, le marché aussi et avec lui ! 

Aussi, nous n'oublions jamais les maîtres !

A&D